Le cheval est doté d’une importante musculature, fibres musculaires aérobies et anaérobies qu’il est intéressant de connaitre. En sport équestre, un travail cohérent et régulier de chaque groupe de muscles permet au cheval de fournir selon les objectifs équestres des efforts intenses et brefs (pour le CSO par exemple) ou encore soutenu et prolongé (pour la course ou l’endurance). Comprendre le fonctionnement et le développement des muscles du cheval permet de mieux gérer le travail sur la musculature du cheval, d’améliorer sa récupération et aussi d’adapter son alimentation pour lui permettre d’être au top de sa forme.
Anatomie et physiologie : Le développement des muscles du cheval
Tout au long de sa croissance, le cheval va développer différents muscles. Selon leur type, comme les fibres musculaires de type I, permettent des efforts endurants ou celles de type II, permettant de produire des efforts courts et intenses. Il faut savoir que selon la race de votre cheval, il sera naturellement doté d’une musculature particulière.
La musculature du cheval est très importante avec 469 muscles, ce qui représentent la moitié de son poids. Certains muscles sont directement attachés aux os, d’autres sont reliés par des tendons. Les muscles agissent soit par extension, soit par contraction.
On compte 2 catégories de muscles :
- Les muscles striés ou muscles rouges : Ils assurent la locomotion du cheval. Ils fonctionnent par contraction volontaire.
- Les muscles lisses ou muscles blancs : Ils assurent le fonctionnement interne du cheval (exemple: les muscles de l’appareil digestif). Ils fonctionnent par contraction involontaire.
Les muscles jouent des rôles sur la locomotion du cheval.
Ils sont au nombre de 5 :
- Les muscles extenseurs ou releveurs : Ce sont ceux qui assurent un axe articulaire.
- Les muscles fléchisseurs ou abaisseurs : Ce sont qui assurent la fermeture d’un axe articulaire.
- Les muscles rotateurs : Ce sont ceux qui permettent le pivot de l’articulation sous forme de déplacements circulaires.
- Les muscles abducteurs : Ce sont ceux qui permettent l’écartement de l’articulation.
- Les muscles adducteurs : Ce sont ceux qui permettent le rapprochement de l’articulation.
On regroupe aussi les muscles selon leurs actions :
- Les muscles agonistes ou congénères : Ce sont ceux qui aggissent ensemble, dans le même sens.
- Les muscles antagonistes : Ce sont ceux qui aggissent par opposition.
- Les muscles peauciers : Ce sont les mucles réflexes et sert notamment à éloigner les insectes.
La liste complète des muscles du cheval
Quelles sont les 3 propriétés des muscles du cheval ?
Les muscles du cheval ont 3 propriétés :
- La contractilité : permet le raccourcissement du muscle.
- L’élasticité : permet le retour à la normale et l’étirement.
- La tonicité : permet de garder une tension minimale pour garder les muscles en place et permettre à ton cheval de tenir debout sans fatigue
Afin que l’équidé puisse bien répondre aux performances souhaitées, comme tout sportif, il faut adapter avec soin son alimentation et son activité physique par rapport à ses capacités propres.
Développement musculaire : adapter une bonne alimentation
Pour assurer un bon développement de la musculature de votre monture, son alimentation doit contenir des protéines de bonne qualité pour fournir de l’énergie. Un foin de bonne qualité en quantité suffisante est indispensable, complémenté par des aliments concentrés et compléments alimentaires si nécessaire. L’apport de vitamines et les acides aminés joue un rôle important dans son alimentation afin de développer ses muscles mais surtout d’éviter les courbatures et limiter l’acide lactique pendant l’effort. En résumé :
- Le magnésium évitera les courbatures,
- La vitamine B12 joue un rôle important dans l’organisme et pour la performance du cheval. Elle peut être bénéfique à la croissance et au développement des globules rouges.
- L’acide aminé L-Carnitine, qui aide à limiter la fatigue en réduisant la production d’acide lactique pendant l’effort
Les antioxydants tels que la vitamine E et le sélenium protègent la cellule musculaire du stress oxydatif et aident à la récupération après l’effort.
Equiprotemix, un complément riche en protéines et source d’oligo-éléments indispensables aux muscles du cheval :
Equiprotémix est un aliment complémentaire énergétique complet et parfaitement dosé.
Sa teneur en protéines, présentes naturellement dans le tourteau de soja qui entre dans la composition du produit, est de 40 % minimum.
La gestion de l’activité physique et renforcement musculaire
Le travail de type cardio
Comme pour les humains, différents types d’exercices physiques vont permettre de muscler votre cheval et le rendre plus endurant. On évalue surtout un travail de type « cardio » pour muscler son cœur et augmenter ses capacités respiratoires. Par exemple, le trotting est un très bon entraînement pour développer l’endurance de votre cheval.
Le travail renforcement musculaire
Le travail de type « renforcement musculaire » permettra de cibler plus précisément les muscles à développer. Notamment, en alternant les montées et les descentes, les sauts de puce, les transitions et le reculer sont de très bons exercices de renforcement musculaire. Dans votre programme d’entrainement, pensez aux assouplissements, essentiels pour bien entretenir les muscles de votre cheval.
Dans chaque programme d’entrainement, définissez bien les objectifs à atteindre.
- Évaluez bien les caractéristiques physiques de votre cheval
- Commencez chaque séance de travail par une bonne détente, essentielle pour préparer les muscles de votre cheval et d’éviter toute blessure.
- Finissez votre séance intense (par exemple un cross) par de la récupération active. Trot une dizaine de minutes pour faire redescendre l’activité cardiaque et la température corporelle. Cette récupération permettra aussi d’éliminer l’acide lactique produit par les muscles lors de l’effort.
Les 4 grands principes de l’entraînement du cheval
- Travailler l’endurance : des exercices longs et lents qui améliorent l’efficacité cardio-respiratoire et biomécanique
- Accroître la capacité aérobie : travailler à des vitesses inférieures mais approchant le seuil anaérobie
- Renforcer la puissance aérobie (tenue, résistance) : travailler autour du seuil anaérobie
- Stimuler la puissance anaérobie ou tolérance à l’acide lactique : exercices courts et répétés (intervalles) qui dépassent plus ou moins largement le seuil anaérobie.
