Agréée par la Fédération Équestre Internationale depuis 1982, le sport équestre de l’endurance est présente aux Jeux équestres mondiaux. Lors d’une course d’endurance, cavaliers et chevaux se lancent sur une distance pouvant aller de 20 à 160 km, sur des terrains variés.
L’endurance à cheval, de nombreuses origines
On comprend qu’avant de devenir une discipline équestre, l’endurance était un critère de sélection par les hommes pour des chevaux qui répondaient au mieux à cette attente. Ce n’est qu’au cours du XIXe siècle que les courses d’endurance à proprement parler ont commencé à faire leur apparition en Europe, aux USA et en Australie.
Dans ses origines, nous savons que les services postaux d’Europe ou d’Amérique utilisaient les chevaux pour apporter le courrier. Pour ne citer qu’elle : la très célèbre Pony Express qui reliait San Francisco à l’Etat du Missouri est une des organisations les plus connues. Les chevaux devaient être endurants et capables de parcourir de très longues distances sans souffrance.
Plus tard, ce sont les militaires qui ont profité des épreuves actuelles d’endurance. Pendant la conquête de nouveaux territoires, l’armée se déplaçe à cheval pour parcourir de longues distances en peu de temps. Pour tester les chevaux, les participants doivent boucler des courses de 483 km sur 5 jours ! Les chevaux portent plus de 90 kg et les meilleurs sont sélectionnés.
A partir du milieu des années 70, l’endurance moderne commence à s’organiser en France. En 1976, l’Association Française des Courses Équestres d’Endurance est fondée. Elle organise l’année suivante la toute première épreuve d’endurance sur le territoire national, à savoir les 100 km de Rodez.
Le principe de l’endurance en sport équestre
Lors d’une course d’endurance, les cavaliers et chevaux se lancent sur une distance pouvant aller de 20 à 160 km, sur des terrains variés. Une vitesse de 12 à 19 km/h doit être maintenue tout au long de la course, toujours dans le respect des capacités et du bien-être du cheval. L’endurance équestre peut se pratiquer individuellement ou par équipe.
Dans les entrainements des chevaux pour cette discipline, le travail mise surtout sur la gestion des efforts du cavalier comme du cheval. Le cheval doit être entrainé à parcourir de longues distances et son cavalier doit être capable de gérer le potentiel de son animal. Tout au long d’une course, des vétérinaires sont à disposition pour s’assurer que le cheval engagé est bel et bien apte à poursuivre la compétition, sous peine d’élimination.
Un suivi vétérinaire strict
Sport nécessitant de nombreuses capacités physique comme la puissance et la performance , la santé du cheval est très importante. A tout niveau et forme de compétition, Les contrôles vétérinaires ont lieu avant, pendant et après la course. Avant la course, le contrôle vérifie les constantes du cheval qui sont notées dans un carnet de santé. Pendant la course, tous les 20 kilomètres, les chevaux sont à nouveau contrôlés comme le rythme cardiaque et respiratoire, l’hydratation, la coloration des muqueuses qui ne doit pas dépasser des valeurs prédéfinies dans le règlement de la course.
Si il est défini que le cheval a des faiblesses physiques, qu’il boite ou que le vétérinaire soupçonne une fatigue, le couple cavalier cheval doit s’arrêter et est éliminé. Si l’issue du contrôle vétérinaire est positive, alors le cheval doit se reposer obligatoirement pendant 40 à 50 minutes avant d’enchainer sur l’étape suivante.
La technique de récupération à l’arrivée
On desselle rapidement pour pouvoir ensuite arroser son cheval et enlever la transpiration. On lui présente un seau pour qu’il puisse boire et idéalement on n’arrose pas pendant qu’il le fait : on le laisse souffler tranquille et prendre son temps. Puis on arrose l’encolure, les membres et entre les cuisses là où se situent les grosses veines. Pour que la récupération soit rapide et efficace il faut arroser son cheval dans le calme, avec des mouvements lents et coordonnées pour ne pas apporter une source de stress. ( infos : https://www.cavalassur.com/actualite/pratique/endurance-le-controle-veterinaire.html
