Nous le savons, chaque jour, en qualité de cavalier, moniteur ou éléveur, vous suivez de près la santé de votre cheval ! En passant par le pansage, la monte, l’alimentation , à la qualité de son box et sa litière, suivi médicaux par votre vétérinaire équin , prendre soin du cheval est un vaste programme…
Pour garder son animal en bonne santé, il est important de reconnaitre tant les signes de bonne ou ceux de mauvaise santé, afin de réagir immédiatement. Son comportement peut vous en dire long sur son état de santé. Découvrez les principaux indicateurs qui vous aideront aider à repérer le moindre problème par l’observation.
Observation de son attitude et comportements
Tout cavalier ou propriétaire d’un cheval sait rapidement déceler un problème par l’observation. Connaissant très bien l’attitude, le comportement et les attentes et besoins quotidiens de son animal. Par exemple, certains détails dans l’attitude du cheval peuvent être des indicateurs de bonne santé : s’il a l’air joyeux, qu’il réagit lorsque vous l’appelez, s’il exprime de l’appétit, ou s’il cherche à être avec ses congénères.
Les comportements pouvant induire un signe de mauvaise santé
D’autres indicateurs peuvent guider dans l’évaluation de sa santé : si le cheval a l’air abattu, ne se déplace plus, il préfère rester seul, mange peu . Pour déterminer une possible infection, le premier geste est de prendre sa température. La température moyenne pour un cheval en bonne santé doit être comprise entre 37 et 38 degrés. Si la température du cheval est supérieure à 38,3 degrés, alors il faut réagir. La température rectale doit être prise dans le rectum avec un thermomètre classique. Si le thermomètre indique plus de 38°, ou si les symptômes persistent, il convient d’appeler rapidement un vétérinaire. Ce dernier établira un diagnostic et mettra en place un traitement (anti inflammatoire, anti spasmodique, repos, rééducation…) adapté à la maladie
Les principaux indicateurs de reconnaissance de la santé du cheval
Le poil
Le poil est un bon indicateur pour évaluer la santé du cheval. Sa robe doit être brillante car c’est un signe d’apports nutritionnels suffisants. Si son poil est terne ou piqué peut être la cause de présence de parasites ou une mauvaise nutrition peuvent en être les causes.
Les yeux
Les yeux d’un cheval en bonne santé sont humides, presque brillants, ouverts en grand, et la pupille réagit bien aux changements de lumière. Un oeil rouge ou gonflé, un liquide épais ou jaunâtre qui coule de l’oeil, ou encore un écoulement de larmes peut être le signe d’une infection.
Les muqueuses
Chez un cheval en bonne santé, elles doivent être rosées, que ce soit au niveau des gencives ou des paupières. La coloration des muqueuses donne différentes indications de pathologies :
- Lorsqu’elles sont pâles, cela peut être le signe d’une anémie ( un taux anormalement bas d’hémoglobine).
- De couleur rouge, ce qui peut signifier une congestion, c’est-à-dire un afflux de sang.
- Une couleur jaunâtre peut être le signe d’un ictère.
La respiration
C’est l’un des premiers indicateurs d’une souffrance respiratoire : on constate que le cheval a une difficulté à respirer, un essoufflement ou encore un bruit respiratoire anormal. Pour un cheval en bonne santé, la fréquence respiratoire normale est de 10 à 14 cycles par minute, avec des inspirations et expirations régulières. Cette fréquence peut monter à 45 cycles en cas d’effort intense.
En cas d’anomalie, votre cheval peut faire plus de 16 expirations par minute au repos, avoir les naseaux dilatés, ou présenter des écoulements de pus ou de sang par les naseaux. Les principales affections respiratoires du cheval sont l’emphysème et l’asthme. Ces maladies, provoquent des crises souvent déclenchées par l’inhalation de poussières (ou autres : moisissures, ammoniac, acariens, pollens…).
Les symptômes sont bien visibles : Les chevaux atteints vont tousser, présenter des difficultés respiratoires au repos et/ou à l’effort, éventuellement un jetage (le nez qui coule), les naseaux dilatés. On pourra parfois constater un amaigrissement de l’animal. Un traitement médicamenteux le soulagera, mais seul un changement de qualité et de cadre de vie permettra un confort durable.
Pourquoi un cheval tombe-t-il malade?
La maladie a toujours une origine et des situations ou mode de vie peuvent aussi entrainer des pathologies chez le cheval. Nous savons qu‘un environnement stressant peut induire différents troubles notamment digestifs comme la la colique ou les ulcères. Le lieu de vie, le manque de protection face au froid ou à l’humidité peut aussi engendrer des problèmes respiratoires. C’est donc un ensemble de facteurs environnementaux qui devra être optimisé, afin de préserver au maximum son cheval des principales maladies pouvant le toucher.
Prévenir les maladies chez le cheval
Le travail est un facteur influant sur certaines maladies, notamment orthopédiques. Un travail approprié à l’âge et aux capacités du cheval, associé à un sol adapté à ce travail permettront d’éviter ou de ralentir les symptômes.
Enfin, l’alimentation d’une manière générale revêt une importance primordiale dans la santé équine. Maladies respiratoires, digestives ou même locomotrices peuvent être provoquées ou aggravées par une alimentation inadaptée à l’âge ou à l’activité du cheval, d’autant plus si le stockage n’est pas optimal (poussière, moisissure…).
Pour aller plus loin : https://www.cavalassur.com/actualite/sante/les-principales-maladies-du-cheval.html
