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Les bonnes pratiques : Comprendre son cheval pour se l’approprier

Dans l’observation et l’éducation du cheval, du côté du cavalier, en plus des soins à lui apporter au quotidien, comprendre son cheval et ses besoins est la base. Soit comprendre ses codes de communication pour pouvoir créer une relation unique, unique oui car chaque cheval à sa personnalité propre. L’éthologie équine ( science du comportement du cheval)  a largement été étudiée et décrite dans des ouvrages qui nous permettent d’en savoir plus et de réussir à mieux communiquer avec lui.

Comprendre et respecter son cheval

De leur côté, les chevaux n’ont pas besoin de contact pour comprendre les intentions de leurs pairs. Ils utilisent un langage corporel spécifique composé de postures, d’attitudes et de mouvements précis. Interpréter ces codes permet alors de déceler l’état physique et psychique de chaque équidé.

La compréhension totale du cheval est le seul moyen de développer avec lui une relation de complicité et d’amitié. C’est uniquement sur cette base que l’on devrait envisager l’équitation.

D’ailleurs , les cavaliers recherchent toujours la fusion avec le cheval, soit une équitation par la pensée qui puisse les rapprocher au maximum du mythe du centaure. Ils savent aussi qu’ un cheval sain de corps et d’esprit donnera le meilleur de lui-même s’il se plait dans une discipline équitation. Pour la plupart, la passion du cheval passe par le dressage : la volonté de s’approprier la puissance du cheval et développer ses nombreuses capacités. Ils trouvent un vrai plaisir à se retrouver sur sa selle pour ressentir chaque mouvement du cheval à l’état naturel. Toujours en en préservant l’intégrité physique et morale du cheval afin de conserver une belle relation.

Les comportements du cheval à l’état naturel

Si la plupart des chevaux sont domestiqués, cet animal est naturellement sauvage. En effet, il n’a rien perdu de son comportement en milieu naturel en troupeaux en mode hiérarchique. Nous le voyons notamment lorsqu’il est au pré avec d’autres congénères :

  • Il se déplace en groupe ou seul sans trop s’éloigner de ses congénères ;
  • Il fuit lorsqu’il a peur
  • Dans le groupe, il y a une hiérarchie entre le chef du troupeau, les dominants et les dominés.

Les règles de la hiérarchie au sein des équidés

Une hiérarchie est toujours mise en place dans un troupeau d’équidés. Pour contribuer au bien-être des chevaux, il est essentiel de la connaître et de la respecter. Comprenez mieux l’organisation avec le leader, les dominants et dominés :

  • Le leader : c’est lui qui conduit et gère le troupeau ( suiveurs). L’ordre hierarchique dans une harde définit toujours celui qui mange en priorité, c’est bien sur le leader qui se remplit la panse en premier.
  • Les dominants sont aussi des membres qui gére le troupeau et les conflits au sein du groupe. Ils commandent et sont respectés par les autre chevaux.
  • Les dominés sont sous la houppe des dominants. Si un dominé veut faire respecter l’ordre , attention aux représailles par les dominants.

Souvent, dans un pré,  vous pouvez voir que certains chevaux restent toujours ensemble. En effet, comme pour les humains, il se créer des affinités et des liens affectifs.

Dans ce système et règles de vie en milieu naturel, on comprend que le cheval n’est pas un animal programmé pour être dressé et répondre à des attentes d’éducation. Pour obtenir un cheval bien dans sa tête, il est primordial de comprendre cet état et respecter son comportement inné de conditions de vie naturelles.

Malgré tout, le cheval est un être social grégaire, intelligent qui possède une mémoire exceptionnelle, des capacités cognitives et aptitudes mentales qui lui permettent de s’adapter à des contraintes. Les bons cavaliers le savent, ils doivent toujours opter pour le bon geste et la bonne attitude pour que le cheval comprenne et assimile bien ce qu’on attend de lui. Quitte à se remettre totalement en question avant de décréter que le cheval est caractériel ou rétif car la plupart du temps ce qu’on considère comme de la mauvaise volonté est souvent imputable au cavalier qui n’a pas su comprendre les besoins de sa monture.

Communiquer avec son cheval : Le « savoir écouter »

Tout passe par une bonne communication avec le « savoir écouter », une bonne intuition équine qui permet d’analyser les comportements de son équidé pour réussir à « parler cheval ».

Il s’agit de :

  • dialoguer avec le cheval pour mieux le comprendre,
  • savoir écouter et ressentir ses attentes,
  • entrer en contact avec lui.

C’est cette intuition équine qui permettra de mieux définir l’état d’esprit du cheval, son caractère pour anticiper ses réactions. Lui, de son côté, fait de même. Il étudie et ressent toutes nos sensations et émotions comme l’impatience, la colère, le stress ou le bien-être. Il a la capacité de nous contrôler, de nous éduquer et devient ainsi une excellente thérapie pour le cavalier.

Bonne pratique : Favoriser les contacts avec son cheval

Communiquer avec son cheval, avoir une connexion avec lui, créer une relation affective privilégiée passe par les contacts physiques et les soins apportés à sa monture. Apporter du bien-être et du confort à son animal, ne pourra qu’affirmer sa confiance en vous et un sentiment de sécurité.

Pour exemple , le pansage est l’occasion d’avoir un moment privilégier avec son cheval, d’apprendre à mieux le connaître et surtout créer une relation de confiance. Il consiste à nettoyer son cheval après une balade ou des exercices. C’est l’occasion de le masser, de le détendre et de détecter des blessures ou de potentielles anomalies.

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